L’étude vise à comprendre d’une façon nouvelle comment chacun juge ce qui est juste ou injuste au travail. Comme toutes les études sur ce thème depuis les années 1960 ont montré que le juste et l’injuste pilotent fortement les comportements des gens, on a décidé de décortiquer comment ça se passe dans leur cerveau et dans leur coeur. Ce qu’on a trouvé ? C’est assez innovant par rapport à ce qu’on savait jusqu’à présent : les gens computeraient leurs sentiments du juste et de l’injuste selon trois axes : d’abord un axe économique classique (est ce que ce que je reçois est cohérent avec ce que je fournis comme effort) et ensuite deux axes qui n’avaient pas été identifiés jusqu’ici : un axe relié à la tâche et un autre relié à la relation. Il y a donc en plus de la zone mentale où l’on calcule si la rémunération est juste une zone pour juger de ce qui est juste par rapport à la mission que je réalise (par exemple : est-ce que j’ai les moyens de faire ce qu’on me demande ?) et une autre zone qui concerne ce qui me semble juste dans la relation avec l’autre au travail (par exemple : est ce qu’il m’apporte un soutien émotionnel ?). On montre aussi dans cette étude que les axes que l’on a trouvés diffèrent légèrement selon que les gens se posent la question du juste par rapport à leur responsable ou à leurs collègues. Ce que j’aime bien dans cette étude, c’est qu’on a utilisé plusieurs méthodologies différentes, mêlant notamment le qualitatif (62 interviews approfondies) et le quantitatif (deux vagues de questionnaires psychométriques avec 228 et 458 salariés), ce qui nous rend confiant sur nos résultats.
Author: thierry
Pour être un manager juste et pas juste un manager
Mon manager me donne-t-il la possibilité de m’exprimer avant de prendre une décision ? Fait-il preuve d’empathie et de soutien émotionnel ? Communique-t-il avec clarté ? Les recherches actuelles montrent que ce sont ces questions, plus que celles de l’équité de notre rémunération, qui nous permettent d’évaluer si nous sommes traités de façon juste. Ce sentiment de justice répond à nos besoins les plus fondamentaux de reconnaissance sociale et de maîtrise de l’incertitude, ce qui en fait l’une des principales sources du bien-être et de l’engagement au travail. Écrit de façon claire et simple, cet ouvrage, illustré par un test et de nombreux témoignages, est fondé sur les dernières études en justice organisationnelle. Il renouvelle notre vision du management et montre que l’engagement et le bien-être dépendent davantage de la manière dont le manager décide et informe que de la décision elle-même.
https://livre.fnac.com/a12532995/Thierry-Nadisic-Le-management-juste#omnsearchpos=2
« Il est grand temps de rallumer les étoiles. » – Guillaume Apollinaire
Devenir un génie de l’ennui
En ces temps empoisonnés par nos agitations frénétiques, rappelez-vous que des antidotes existent. L’ennui en est un, de choix. Il est même selon d’Ormesson « le tâtonnement du génie ». Vous le savez déjà, l’ennui ce n’est pas ne rien faire, ni se laisser aller à l’aquoibonisme. Mais savez-vous qu’il a le pouvoir de vous faire traverser une frontière, celle qui sépare les vieilles obligations dépassées des désirs profonds pas encore réalisés ? Le très délicat et efficace livre d’Emilie Devienne vous donne le mode d’emploi pour passer des unes aux autres : la loi des 3C. D’abord il s’agit de laisser l’ennui nous Connecter à nous-mêmes. Il est un signal que l’existence nous envoie pour nous dire que nous ne sommes pas là où nous devrions être. La vie nous attend, mais ailleurs. Si nous accueillons l’ennui, nous parvenons à entendre ce message que nous avons trop longtemps étouffé. L’étape suivante demande du courage, celui de Comprendre ce message. Saurons-nous accepter la perte de contrôle qu’implique l’ennui et embrasser le non-agir (au moins temporairement) pour réfléchir à là où nous pourrions être avec plus de bonheur ? Le pouvoir de l’ennui s’enclenche dans l’inconfort du vide et de l’inconnu. Enfin les gains sont à la hauteur des difficultés : dans une troisième étape, l’ennui active votre Créativité dont l’étymologie creatio signifie donner la vie. Il ne vous reste plus qu’à inventer la vie qui vous va. Disney est avec vous qui disait « si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire ». je vous souhaite une belle lecture et d’heureux tâtonnements.
Etre un manager juste en une interview
Le sentiment de justice c’est ce qui va faire la différence entre un sentiment de souffrance acceptable et un sentiment de souffrance inacceptable.
S’épanouir dans la vie en une interview
Au salon du livre de poche de Saint Maur, interviewé par la journaliste Mélanie Morin
S’épanouir au travail en un échange
Echange avec le coach Frédéric Crépin lors de l’atelier CTlive dans l’entreprise Cloud Temple
Managers, soyez justes envers vos équipes
Toutes les études le montrent : la justice au travail est source d’engagement et de motivation pour les salariés. Mais cela n’est pas si simple à mettre en œuvre…
Comment rendre un salaire juste ?
Le sentiment d’injustice salariale est source de frustration,
dégoût et colère. Il coupe l’envie de donner le meilleur de soi. Il est ainsi le plus fort prédicteur de désengagement au travail. Or, il n’est pas lié seulement au montant du salaire perçu : la justice procédurale et la justice interactionnelle jouent aussi un rôle important.
Du sentiment de justice naît l’engagement au travail
Interview sur le management juste et sa capacité à produire un contexte favorable à l’engagement.